Dans la province de Québec, en dépit de la création de 23 000 emplois en juin, surtout dans le commerce de détail, le taux de chômage a augmenté de 0,5 point de pourcentage, pour s’établir à 6,3 %.
L’économie est précaire au Québec et malgré la création d’emploi, et c’est l’augmentation de la population qui a aussi contribué à cette hausse du chômage.
Les emplois étudiants d’été sont aussi plus rares que l’année dernière.
Cela n’augure rien de bon pour l’automne au Québec, alors que des milliers d’emplois vont se perdre dans le secteur agricole, alors que les récoltes seront terminées.
Certains blâment les tarifs de Donald Trump, la réalité est que le gouvernement du Québec a trop dépensé et cela commence à avoir de sérieuses répercussions négatives sur l’économie du Québec.
Pendant ce temps au Canada (ce qui inclut la province de Québec), surprise, le taux de chômage a diminué à 6,9% pour la même période.
C’est la première baisse du taux de chômage depuis trois mois au pays.
Même si l’emploi n’a pas encore subi la dégringolade appréhendée, le marché du travail s’est affaibli considérablement depuis un an, selon plusieurs économistes. Donc, aux yeux de plusieurs, ça ne saurait tarder.
Ces mêmes analystes font remarquer que la faiblesse du dollar canadien face aux autres devises que le dollar américain contribue à maintenir le niveau d’exportation, donc à maintenir plusieurs emplois.
Par contre, il y a forte pression sur les métaux précieux (or et argent), ce qui pourrait contribuer à renforcer le dollar canadien face à l’Euro et au Yen.
Mais une chose joue contre le Canada, la faiblesse du dollar américain face aux grandes devises, qui pourrait venir contrer les exportations canadiennes. À meilleur taux, les gros importateurs pourraient choisir un produit américain au lieu d’un produit canadien.
À suivre de près au cours des prochains mois.
